La chine est reconnue pour sa cuisine assez spéciale. Plusieurs plats font la fierté de cette gastronomie à travers le monde. Mais quelques-uns demeurent les préférences des Chinois mêmes. Cet article vous en dit plus à ce propos. 

Tofu Ma Po

Le Tofu Ma Po est une cuisine originaire de Sichuan. Sa création remonte à très longtemps. Avec le temps, toute la chine entière l’a adopté en raison de son caractère délicieux. 

Ce plat porte le surnom de sa créatrice. Il s’agit de « Chen Po »  qui était à la tête d’une société de tofu. Elle faisait l’objet de moquerie de la part des autres patrons de restaurants. Ces derniers la surnommaient « Ma Po » en guise de moquerie. Mais son indifférence était telle qu’elle n’a pas hésité à donner cette appellation à la recette qu’elle a créée. C’est donc de là qu’est venu le nom « Tofu Ma Po ». 

Comme l’indique le nom, c’est une recette réalisée avec du tofu. Il est également fait usage de viande hachée, de douchi ainsi que de la sauce épicée. Dans cette sauce, on fait mariner le tofu. On lui ajoute ensuite des oignons verts hachés et du bœuf. 

Le plat doit sa saveur épicée et piquante à la poudre de poivre qui sert pour sa préparation. En réalité, c’est un ingrédient assez présent dans la tradition culinaire Chuan. 

Le plat a été créé pendant une période où les riches raffolaient de la soupe Won Ton. C’était à l’époque de la dynastie Qing en 1644. Sa popularité s’est encore accrue après la Deuxième Guerre mondiale. 

Le canard laqué

Ce plat tire ses origines de pékin. Il est très répandu dans la capitale. Mais sa notoriété va au-delà des frontières de la Chine. Il est plus connu ailleurs sous le nom de « Beijing kaoya. ».

Il faut remonter en 1368-1644 qui correspond à l’ère de la dynastie Ming pour en apprendre plus par rapport à l’histoire de cette recette.

Il s’agit d’un plat riche en histoire. Le canard est croustillant au niveau de la peau et très tendre au niveau de la chaire, avec des éclats de laquage. Impossible de ne pas ressentir ce goût épicé que laisse le canard. 

C’est une recette qui demande un investissement en matière de temps. Par ailleurs, il faut également avoir une certaine expérience afin de pouvoir cuisiner le plat. 

Ce n’est pas un plat quelconque. La manière de préparer et son histoire en font tout un art. Puisqu’il s’agit d’un plat populaire, les ingrédients pour procéder à sa préparation sont disponibles un peu partout dans le monde. De ce fait, les Chinois en cuisinent partout où ils se trouvent. C’est d’ailleurs l’une des recettes que les restaurants chinois servent dans tous les pays. Vous en trouverez certainement dans n’importe quel restaurant. 

Les nems 

Le nem n’est pas un plat propre qu’à la chine. Il est également rattaché à la tradition asiatique. Chez les Occidentaux, les nems renvoient directement à la cuisine chinoise. Il est consommé un peu partout dans le monde. 

La réalisation du nem exige la préparation d’une farce. Cette dernière se fait avec des vermicelles de riz, des champignons, de la viande ainsi que des herbes. Le tout est enroulé dans de la galette de riz. Mais pour finir la préparation, il faut passer le rouleau dans de l’huile chaude. 

Pour la dégustation, on utilise généralement de la laitue et de la sauce soja comme accompagnement. 

Même si le nem fait généralement référence à la cuisine chinoise, ses origines réelles sont vietnamiennes. Il provient plus précisément du nord du Vietnam. C’est en 1740 que sa création a été faite.